[vc_row][vc_column][vc_column_text]La réintroduction d’une orientation à la FIFA Street. Autrement dit, plus besoin de réfléchir à des formations ou des tactiques. Ici, si l’on n’oublie guère les passes, c’est le skill individuel qui paie. Et le nombre de buts, toujours. Le Volta Story sera le point de départ pour les pratiquants plutôt solitaires. L’idée est, avec un avatar masculin comme féminin, de grimper les échelons du football de rue en affrontant différents teams et de connaître un tant soit peu les bases de sa culture, avec un fond de scénario, bien sûr. Pour les plus compétiteurs, on n’oubliera pas évidemment le jeu en ligne où son équipe créée de toutes pièces, qui pourra toujours se voir customisée grâce à des éléments chopés ici et là sur le Volta Shop. Un vrai jeu dans le jeu, comme FUT, en somme.
Le mode VOLTA prend la forme d’une histoire scénarisée intégrée au sein d’un système plus global nommé World Tour : pour la faire courte, vous aurez l’occasion de jouer sur des terrains du monde entier (à sélectionner sur une map) pour enchaîner les tournois et évènements ponctuels. Parmi ces évènements, seuls certains feront progresser l’histoire et bénéficieront de cutscenes spécifiques, les autres prenant une forme plus classique et épurée en terme d’habillage. Sur les quelques parties menées, ce mode faisait la place belle à des compétitions aux règles quasi-procédurales (ajout ou non des murs autour du terrain, nombre de joueurs présents, durée des matches dépendant du nombre de buts à inscrire ou d’un chronomètre précis etc.) qui ne nous incitait pas vraiment à enchaîner les parties, la lassitude pointant vite le bout de son nez. L’ensemble manque encore de diversité et d’âme, et l’on craint pour le moment que ce World Tour ne soit trop propice au remplissage via du contenu facile à créer. Espérons donc que FIFA 20 saura nous faire mentir au moment de sa sortie, notamment via l’ajout des leagues PvP et d’événements mondiaux déjà prévus, mais aussi avec des terrains plus variés se greffant à ceux d’Amsterdam, Londres et Tokyo que l’on espérait un peu moins sages.
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Avec Volta, les terrains sont (forcément) plus petits. Et ça va vite. Un peu plus rapides que dans le jeu original, les matches n’ont pour objectif que de vous laisser humilier l’adversaire sur des petits périmètres avec des actions farfelues et des gestes inaccessibles pour le commun des mortels. Le spectacle avant tout, dans des environnements urbains du monde entier – où des DJ pourront mettre le feu pendant que vous mettez des reins. La maniabilité un tantinet simplifiée laisse accéder à tout un éventail de mouvements totalement dans l’esprit, à base de sombreros, de petits ponts et de cafés-crèmes si chers à Jean-Michel Larqué. Tout dépend bien entendu du niveau du possesseur de la balle. Le clou du spectacle demeure le droit, pour certains, d’arrêter le ballon sur la ligne de but et le pousser délicatement de la tête pour qu’il rajoute un point au compteur. Aux dizaines de mouvements s’ajoutent le fait que certaines surfaces disposent d’un mur avec lequel on a le droit de composer.
On trouve différents types de rencontres – avec du 3 contre 3, 4 contre 4 et 5 contre 5 – pour lesquelles le choix d’un gardien de but ou non vous appartient. Et suivant votre choix, certaines choses changent. Sans gardien, les cages seront minuscules. Le système de tir exigera une orientation manuelle, comme dans les mini-jeux d’entraînement. Cela demandera donc un peu de pratique et de doigté. Mais lorsqu’un Goal keeper s’en mêle et que le cadre s’agrandit, les frappes se voient à nouveau automatisées. Une subtilité qui pourrait bien permettre de faire le tri entre les joueurs de différents niveaux, et les laisser s’amuser comme ils l’entendent.